Nouveau phénomène de société, le vélo à assistance électrique fait une entrée fracassante dans les foyers français. Voici le portrait du moyen de déplacement le plus tendance du moment.
Ils sont autour de vous, de plus en plus nombreux, mais vous ne savez encore pas vraiment ce qu’ils sont. Des « vélos à assistance électrique », vous dit-on. Des VAE. Mais qu’est-ce que c’est, concrètement ? Tout simplement un vélo, ce qu’il y a de plus classique, à la différence près qu’il bénéficie d’une assistance au pédalage. Une assistance, comme son nom l’indique, électrique. Équipé d’une batterie dont la puissance maximale est de 250 Watts, le VAE permet au cycliste d’avoir une aide au pédalage jusqu’à 25 km/h. Un petit plus qui fait toute la différence…
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Un vélo magique !
Sur un vélo à assistance électrique, vous découvrez le bonheur de pouvoir parcourir n’importe quel trajet avec la possibilité de franchir les « obstacles » et autres dénivelés positifs sans se mettre dans le rouge. Terminé les cuisses en surchauffe et les pentes à n’en plus finir, avec l’assistance électrique, c’est un bonheur permanent, peu importe la surface à parcourir. Quand les difficultés pointent le bout de leur nez, l’aide au pédalage se déclenche et vous voilà armé pour les franchir en toute sérénité. Un vélo magique ? Clairement, oui.
Mais attention, il ne s’agit pas d’un vélo qui avance tout seul ! La terminologie « assistance électrique » indique bien qu’il s’agit d’une aide au pédalage. C’est un atout pour pouvoir mieux avancer et moins « subir » les difficultés d’un parcours mais en aucun cas le vélo n’avancera sans votre participation. Ce n’est pas un scooter électrique mais bien un vélo.
Le VAE est écologique !
L’un des atouts du vélo à assistance électrique, c’est la dimension écologique qu’il véhicule à chaque trajet. Dans une recherche constante de mobilité, l’utilisation d’un appareil non polluant trouve tout son sens. A l’inverse des voitures thermiques, le VAE agit POUR la planète. Un acte écologique qui convainc de plus en plus d’utilisateurs, en France comme dans le monde entier. Et notamment dans les grandes villes, où la circulation est une vraie problématique. A quoi bon prendre sa voiture quand on met autant de temps, sans émettre un gramme de CO2, pour parcourir le même trajet ? Aller au travail à vélo devient un acte militant. Rouler électrique, c’est bon pour la planète. Et c’est aussi très bon pour votre santé.
C’est bon pour la santé
C’est sûrement l’étude la plus sûre et répandue dans le monde : pratiquer une activité physique régulière est bon pour la santé. Les recommandations des organismes comme l’OMS parle de 30 minutes d’activité par jour, 5 jours par semaine. Et les bienfaits d’une telle activité sont innombrables… Faire du (vélo) sport, c’est bon pour le cœur et la lutte contre les maladies cardio-vasculaires. C’est bon pour la respiration, les muscles, les articulations, le sommeil ou encore l’appétit. Bouger rend heureux, c’est scientifiquement prouvé ! Se sentir mieux dans son corps pour être bien dans sa tête. Avoir confiance en soi, être fier ou encore créer du lien social… Et quand cette activité physique devient le meilleur moyen de lutter contre des maladies graves (cancer, dépression,…), inutile d’arrêter de se trouver des excuses : il faut bouger. Le vélo à assistance électrique est alors le moyen idéal de s’y mettre. Pour se mettre le pied à l’étrier, rouler sans grand effort est une opportunité à saisir. Et après quelques semaines de pratique, cela devient même un jeu d’enfant.
En savoir plus sur le VAE et ses bienfaits
Un vélo pour économiser de l’argent
En plus de défendre notre chère Planète et de vous garder en bonnet santé, le vélo à assistance électrique s’occupe également de votre porte-monnaie. Comment ? Tout simplement en mettant de côté les nombreuses dépenses liées à vos déplacements traditionnels. En moyenne, chaque année, un Français dépense 5 000 euros pour sa voiture. Frais d’essence, frais d’entretien, frais de réparation, frais divers. Une enveloppe qui peut très vite grimper en cas de pépins… A vélo à assistance électrique, c’est un budget moyen 10 fois plus petit : 500 euros. C’est ce qu’il faut pour alimenter votre batterie en électricité (le prix moyen du kWh est de 0,015 €) et entretenir votre vélo, à l’année. On vous laisse faire le calcul sur 10, 20, 30 ans ?
Concrètement, comment fonctionne un VAE ?
Vous serez sûrement surpris de voir qu’un vélo à assistance électrique n’a pas grand-chose de différent d’un vélo classique, visuellement. Les modèles proposent en effet des batteries de plus en plus discrètes et sophistiquées. Généralement en lithium, elles s’intègrent au cadre du vélo et pèsent entre 2 et 3 kg. Elles embarquent avec elle l’énergie pour pouvoir offrir une assistance au pédalage mais également l’intelligence d’un système qui détecte quand cette aide est nécessaire. Un petit concentré de technologique qui devient très vite votre nouvel allié du quotidien.
Pour le reste, voici un rapide descriptif de son utilisation :
Ø Pour charger la batterie, il faut compter en moyenne 5 bonnes heures. Aucun branchement spécifique, une prise électrique murale fait l’affaire.
Ø Une fois chargée à 100%, la batterie offre une autonomie qui peut varier en fonction de sa capacité. En moyenne, elles sont de 500 wh et permettent de parcourir 80 km. La distance varie en fonction de la vitesse et de la difficulté du parcours (en allant vite, sur un trajet pentu, la batterie s’use plus rapidement).
Ø Un vélo à assistance électrique pèse en moyenne une vingtaine de kilos. Les modèles les plus légers font moins de 8 kg (6,8 pour le plus léger), les plus lourds sont à quasiment 30 kg.
Ø Des VAE, il y en a pour tous les goûts ! Du VTT électrique au vélos de route, en passant par les cargos (idéal pour les familles, il permet de transporter un enfant. Et même deux s’il s’agit d’un modèle triporteur), l’assistance électrique est disponible sur tous les terrains.
Ø Il existe des versions pliantes de VAE. Très pratique pour pouvoir être transporté facilement et stocké sans prendre trop de place (80 cm de longueur sur 80 cm de hauteur).
Ø Comme sur les vélos « classiques », il existe plusieurs types d’équipement spécifiques. Avec ou sans suspension, pour un confort plus ou moins important. Un système de freinage qui peut être à patins ou à disques (hydrauliques ou mécaniques). Une assistance qui peut être instantanée ou progressive. Pour les passionnés, il y a de quoi s’amuser !
Ø L’État français propose une prime pouvant aller jusqu’à 200 euros (et 20% du prix d’achat) afin de soutenir l’acquisition d’un VAE. Pour cela, il faut d’abord bénéficier d’une aide au niveau local (ville, département, région) et ensuite solliciter la subvention d’État si le montant de 200€ n’a pas été atteint.
Ø En Belgique et aux Pays-Bas, les vélos à assistance électrique représentent plus de 50% du marché depuis 2019. La tendance gagne inévitablement la France, qui pourrait dépasser les 30% du marché très rapidement. Du côté des prix, la première gamme est inférieure à 1 000 €. Les modèles les plus élaborés dépassent les 5 000€. Le prix moyen conseillé est de 2 000€.
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