Il existe de nombreux moyens de lutter contre le vol de vélo à assistance électrique et d’en minimiser les risques. Entre accessoires, assurances et bonnes pratiques, tout est là !
La statistique fait froid dans le dos mais illustre parfaitement la triste réalité : 1 076. Chaque jour, 1 076 vélos sont volés en France, soit un chaque minute… 500 par mois, uniquement à Paris. Près de 500 000 délits signalés, chaque année. La France n’est pas le pays le plus touché d’Europe (4e place), ce sont les Pays-Bas qui occupent la première place (900 000 vols par an) devant l’Angleterre (686 000) et l’Allemagne (600 000). Un fait de société contre lequel il est possible de lutter avec des équipements et des bonnes pratiques. La première, c’est tout d’abord de bien choisir le lieu où l’on laisse son vélo. Pas de petite rue à l’abri des regards, il faut opter pour un lieu de passage, un espace avec de la fréquentation. Les voleurs agissent rarement quand ils sont vus…
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95% des antivols sont de mauvaise qualité…
Après avoir trouvé un passage fréquenté, il est impératif de pouvoir attacher son vélo à un point fixe. Des structures spécifiques aux vélos sont mises à la disposition des cyclistes, en ville. A défaut, il faut un point de fixation ayant un ancrage dans le sol. Côté équipement, votre meilleure arme sera l’antivol. Dans la très grande majorité des cas, les vols sont commis sur des vélos mal attachés ou cadenassés. Faire le choix de l’antivol est impératif. Et il faut se tourner vers un équipement de qualité. Car 95% des antivols utilisés ne sont pas suffisamment résistants, ce qui « permet » clairement la prolifération des actes malveillants. Les meilleurs antivols sont ceux en forme de U. Petit conseil : au point de fixation, attachez le cadre et la roue avant. Et parce que la sécurité est plus solide au pluriel, n’hésitez pas à opter pour un deuxième antivol (placé sur le cadre, il augmente considérablement le curseur sécurité). Dernier point au sujet de l’antivol : idéalement, il faut le placer le plus loin du sol afin d’éviter aux voleurs de pouvoir être frappé contre une surface dure et ainsi « faciliter » l’effraction.
Marquez votre vélo
Depuis le 1er février 2021, tous les vélos neufs sont « marqués ». Les modèles disposent de références, par étiquetage, gravage ou injection de résine sur le cadre, afin de permettre la traçabilité. Car sur les 500 000 vélos dérobés en France, près de 150 000 sont retrouvés. Avoir un vélo « marqué » facilite la restitution en cas de vol. Cela prend 5 minutes, montre en main. Il suffit de se présenter chez un agent agréé « Bicycode » avec une pièce d’identité et la facture d’achat du vélo (entre 5 et 10€ le marquage). Il est également recommandé de souscrire à une assurance pour protéger votre vélo à assistance électrique, dont la valeur est parfois très importante. Les compagnies d’assurance sont nombreuses et permettent d’être indemnisé en cas de vol. Comptez 50 € par an en moyenne pour les petits modèles, jusqu’à 500 € pour les plus coûteux.
Même pour 1 minute, je sécurise
Comme pour les trajets en voiture, il n’y a pas de « petite course » : on met la ceinture, même pour parcourir 200 m. Avec un vélo à assistance électrique, c’est pareil. Même pour aller chercher une baguette de pain, on ne laisse pas son vélo sans sécurité pendant plus d’une minute. Ayez le réflexe de toujours sécuriser votre vélo en mettant son cadenas sur le cadre. Et pour être totalement complet, en apportant des solutions pour ceux qui veulent également protéger les roues ou la selle, il existe des équipements de protection. Des attaches spécifiquement conçues pour sécuriser une roue ou une selle, avec un système de boulons. Une redoutable efficacité !
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